5 raisons de digitaliser ses pratiques agiles

La digitalisation est au cœur de la transformation de bon nombre d'entreprises. La méthode Agile est souvent proposée comme la solution pour y arriver car elle permet de s'adapter rapidement aux changements des besoins des clients.

Pour autant lorsque l'on parle d'agilité, la première image qui nous vient en tête est de voir une équipe debout devant un grand mur avec plein de post-it. Pas si digital que cela dans les faits. La raison principale est souvent une mauvaise interprétation des valeurs agiles et notamment de celle-ci : « Individus et interactions plutôt que processus et outils ». Il faut pourtant se dire que ce n'est pas parce que les processus et les outils sont moins importants qu'il faut les négliger.  

Voici donc 5 bonnes raisons de digitaliser ses pratiques agiles :

1. On évite la perte d'exigence Toute personne ayant travaillé sur un projet agile en utilisant des post-it s'est déjà retrouvée à les voir tomber par terre. La personne qui le ramasse ne se souvient alors plus forcément de l'endroit où il était. Parfois, ce dernier n'est même retrouvé que tardivement car un meuble le cachait ! Le fait d'utiliser un outil pour stocker les exigences règle ce problème. De plus, rien n'empêche d'utiliser un écran ou un vidéoprojecteur pour effectuer les événements agiles depuis l'outil, comme le Daily Scrum.

2. Le reporting au management est simplifié Même si la priorité en l'agilité est d'avoir un produit fonctionnel, il n'est pas possible de présenter l'ensemble des fonctionnalités d'un produit au top management. On se retrouve alors à mettre en place des indicateurs d'avancement et il faut parfois beaucoup de temps pour repasser sur l'ensemble des exigences afin de renseigner un fichier Excel avec des données à jour. Avec des outils comme Jira, on peut maintenant non seulement gérer du Scrum (méthode agile par excellence), mais aussi générer automatiquement des Burn Up Charts (rapports d'avancement en Scrum).

3. On s’ouvre aux nouveaux modes de travail Nous entrons actuellement dans une aire de décentralisation avec un essor grandissant du télétravail, aussi appelé home office ou flex office. Même s'il est préférable qu'une équipe agile soit proche physiquement, l'agilité doit aussi s'avoir s'adapter à ces nouveaux modes de travail, et l'utilisation d'outils est un moyen de répondre à ce besoin. Il n'y a alors plus besoin de board physique, il est alors possible de gérer l'ensemble des événements agiles en vidéo conférence.

4. La collaboration sur les projets d’envergure est facilitée Lorsqu'un projet devient trop important, il est nécessaire de faire travailler plusieurs équipes de concert. On parle alors d'agilité à l'échelle: plusieurs Scrum teams se partagent un même backlog. Chacune ayant ses propres événements, la communication entre elles s’affaiblit. Avoir un outil commun facilite alors l'accès aux travaux des autres équipes et incite à aller voir une équipe ayant travaillé sur un problème similaire pour trouver rapidement comment le résoudre.

5. Les actions à faible valeur ajoutée sont automatisées Dans tout projet digital, il est nécessaire de réaliser des tâches liées au code source. Souvent répétitives et chronophages, ces actions n'apportent aucune valeur ajoutée au produit (exemple : gestion des dépôts et des déploiements). Une industrialisation de l'ensemble de la chaîne de développement permet cependant de supprimer cette charge de travail et de gagner en productivité. Par exemple, en créant automatiquement une branche de travail lorsqu'un développeur prend en charge une exigence, ou en lançant le déploiement d'une version sur un environnement après la validation d'une revue de code. L'utilisation d'outils et de processus apporte beaucoup de bénéfices à l'agilité car cela permet à l’équipe de se concentrer sur ce qui est producteur de valeur pour le produit. De plus, ce n'est pas incompatibles avec les valeurs de l'agilité, tant que les interactions entre les individus restent la clé de voûte de tout projet.